Introduction
Si tu entreprends la lecture de ce site saches que tu vas devoir faire appel à ton ouverture d’esprit, ta compréhension d’autrui et ta capacité de perception. Les essais que tu pourras lire ont été construits dans le but précis d’exprimer avec un maximum d’exactitude les sensations perçues… Dans l’espoir d’une meilleure compréhension. Ces lignes vont peut-être t’étonner, te surprendre, t’interpeller, voir même te repousser, ce dernier que je ne souhaite pourtant pas le moins du monde…
Je suis, ce que je nomme, une personne-animale.
(Artiste : Wolf Skull Jack)
Aussi nommé « Thérianthrope » par la communauté d’internet, c’est un drôles de mots, n’est-ce pas… c’est bien pour cela que je préfère me désigner en tant que « Personne-animale », par simple préférence personnelle.
Le terme le plus courant a été choisi puisqu’il tire ses racines du grec therios – Animal, bête et anthropos – Humain. Ce mot désigne toute forme d’hybride animal-humain autant dans le cadre mythologique que spirituel, mais étant donné que le terme n’est pas spécifique au sujet que j’aborde, j’ai préféré élaborer mon propre mot.
Quoi qu’il en soit, les articles qui suivront sont un aperçu de ma définition de la vie en tant que personne-animal, et l’expression de mes ressentis. Être une personne-animale, c’est s’identifier profondément, viscéralement, en tant qu’animal, en débit de sa biologie et de son éducation humaine.
Ce concept correspond parfaitement avec ma vision personnelle du monde et de mon environnement. Selon moi, ou du moins de la façon dont j’aborde le sujet, il s’agit simplement d’une différence notable. Un trouble de la perception de soi. Je suis juste une humaine, qui s’identifie à une autre espèce que la mienne. Réincarnation ou trouble psychologique, neuro-atypie ou cerveau reptilien plus actif que d’autres, les hypothèses concernant les origines de cette notion sont diverses et variées, et dépendent souvent des convictions et des réflexions de chacun. J’ai quant a moi décidée de ne pas vous soumettre ma propre hypothèse, puisqu’après de nombreuses années de questionnement, j’en suis finalement arrivée à conclure, qu’au fond ce n’était pas le plus important à savoir, puisque nous ne pourrons jamais réellement vérifier.
Ce n’est pas « imiter » consciemment un animal ou se prendre pour l’un d’entre eux, c’est être soi-même et trouver une relation intense entre sa propre personnalité, son caractère, sa façon d’être et de penser, et une espèce animale en particulier, au point ressentir le besoin inexplicable et intense de s’y identifier. Pour ma part, je me sens louve.
Je ressens une forte propension à suivre constamment ces instincts primitifs ancrés en chacun nous en y consacrant un intérêt disproportionné. Mon esprit, comme celui d’autres personnes s’identifiant à des animaux, semble jongler entre un degré variable d’animalité en fonction des situations que je rencontre, des émotions que je vie. Cette notion nous pousse à savoir ce que l’on est au plus profond de son être, ainsi pour cela faut-il d’abord apprendre à se connaître soi-même, savoir ce qui fait de nous la personne que nous sommes, et nos particularités qui rythme notre existence. Seulement une fois le travail achevé, ou au moins bien avancé, il est possible d’apprendre à connaître les espèces d’animaux afin de savoir laquelle nous correspond, et surtout pourquoi !
Je suis une louve dans mes façons d’agir, mes habitudes, mes pensées. Ma manière d’exister. Je suis parfaitement consciente de mon corps de bipède, mais je ne m’y sens pas à ma place, j’ai l’intime sensation que mon esprit et mon corps ne sont pas en parfaite symbiose. C’est juste une différence notable avec laquelle je vie tout les jours. J’ai suivis le processus de socialisation à la société dans laquelle je suis née et j’ai grandis tout comme vous, ce n’est pas non plus une passion, c’est mon « Identité », c’est l’essence même de ce qui me fait vivre, c’est ce qui rythme mon quotidien.
Je ne considère pas non plus que c’est un animal qui pourrait me représenter (tel un totem, ou un symbole), puisque je considère cette identification comme quelque chose de beaucoup plus intense, et interne. Il ne s’agit pas d’un élément extérieur à moi, il en fait partie intégrante, c’est ce que je me sens être au fond de mes tripes.
Dans la symbolique du loup, on y voit souvent un brave représentant de la liberté et de la sagesse ou un animal féroce et diabolique selon les cultures. Ce ne sont pas les raisons qui m’ont poussé à me sentir lié à cet animal. Je ne me sens pas liée à une image, mais a un véritable animal pour qui les priorités ne sont basés que sur les besoins primitifs, un véritable animal, celui à qui on attribue aucune qualités ou vertus, puisqu’on sait que ces choses là sont une grosse tendance à l’anthropomorphisme, en attribuant des caractéristiques d’humain à un animal. Ce qui fait d’un lion un lion, n’est pas parce qu’il est caractérisé de » courageux » par exemple.
J’ai pu observer, depuis mon plus jeune âge, que ma façon d’étudier mon environnement, mes habitudes de vie, mes gestes et mes réactions semblaient plus proche de l’animal que de l’humain. Cette constatation est survenue en période de préadolescence en raison de critiques extérieures, autant par des amis que des inconnus, car mon comportement semblait parfois déplacé des normes sociales humaine. Chose que j’ai pu également constater simplement par moi-même, en me rendant compte que personne ne faisait ça.
Certaines réactions, comme une propension à mordre pour se défendre, monter l’escalier à quatre patte, être brutale pour « jouer » avec ses amis, une quête inlassable du statut hiérarchiques dans un groupe social, ou ma façon de me mouvoir, sont quelques exemples ayant pu heurter la sensibilité de mes pairs, et ainsi me faire prendre conscience que ce que je trouvais normal et naturel, ne l’était pas pour les autres. Ayant pris crainte que quelque chose ne tournait pas rond chez moi, me demandant si je ne tardait pas simplement à grandir et accepter qu’à cet âge-là on ne « joue plus au animaux », j’ai longtemps tenté de me contrôler pour ne pas perdre mon intégration à mon groupe de pairs et ainsi éviter de perdre toute vie sociale, me sentant toujours frustrée de devoir jouer un rôle, mettre un masque; en me forçant à réagir à l’encontre de ce qui me semblait naturel, simplement dans le but de me sentir accepté pour ne pas me pourrir la vie. Mais lutter contre ses pulsions internes sont loin d’être une chose évidente, surtout à un jeune âge.
Le principe de mode de vie social chez le loup est la caractéristique principale de mon identification à cet animal, puisque je perçois en permanence un besoin de fonctionner en groupe, en meute, et de chercher à savoir quel est ma place hiérarchique dans celui-ci. Je ne me sens bien et à ma place dans ma vie que lorsque j’ai trouvé ma place et que je suis utile à un groupe soudé.
J’ai la sensation d’avoir une vision du monde à travers d’autres yeux que ceux d’un Homme… M’attardant sur d’autres détails. Je me sens en communion parfaite avec mon environnement, porte une attention particulière à mes sens, ne me sens vraiment bien qu’en espace naturel et dénué d’impacts humains.
Comment en suis-je arrivée à la découverte de cette notion d’identité animale ? Comme beaucoup d’autres comme moi, j’ai cherché ce qui pouvait dérailler chez moi sur internet. Et c’est ainsi que je suis tombée sur des essais d’autres personnes animal, parlant de leur ressentis propre à l’espèce qui les constitue. C’est de cette façon que j’ai découvert que je n’étais pas la seule à ressentir ce genre de chose, et ainsi rassurée de ne pas être une bizarrerie unique sur la planète, je me laissa ainsi conseiller par d’autre « comme moi ».
Ils m’invitèrent à m’interroger d’abords sur moi-même avant de définir précisément mon animal, bien que j’avais déjà une idée en tête, je souhaitais être sûre de moi et rassembler le plus d’élément nécessaire à la réalisation de cet objectif.
Je m’étalerais plus sur ma quête identitaire dans un autre article. En tout cas, l’une des fonctions de ce blog est également bien entendu de renseigner et rassurer, les jeunes gens potentiels qui viendraient de se découvrir comme je l’ai moi-même vécu la première fois que j’ai lu ce genre de texte. Même s’il ne s’identifie pas au même animal que moi, il pourront sans doute percevoir une base similaire de sensations.
Je tiens à préciser, qu’en soi, n’importe qui peut trouver l’animal auquel il pourrait s’identifier s’il le désire, quand on se connait un minimum soi-même et les animaux. Et si cela vous fait envie, allers-y, il y a d’intéressants avantages introspectif à étudier…Mais comprenez bien que vous n’êtes pas une personne-animal pour cela.
La différence, pour une personne-animal, est premièrement un principe bien plus intense qu’une simple quête de soi, car elle qu’elle ressent le besoin viscérale de s’y identifier, comme pour donner un sens à sa vie, une réponse à son esprit. C’est vraiment très profond et presque « vitale » pour une personne animale. Ce n’est pas une prise de décision, on ne choisit pas de devenir ainsi. On sait qu’on a ça au fond de nous depuis bien longtemps…
Les articles sont classés dans le sommaire ci-dessous qui vous permettra de suivre un certain chemin de lecture.
Je vous laisse à présent découvrir la suite en vous souhaitant une bonne lecture !
○ Préambule ○
Qu’est-ce qu’une personne-animale ?
• Sommaire des Articles personnelles •
Un message : Partage, Communication, Connexion
Comment je vie mon animalité en Free Party
L’affection réciproque et le contacte physique
L’hiver, les traces, nous-même, les autres…
Mon terrier, ma meute et mon envie de voyage
Quand l’animalité contraste nos environnements
Rêve d’une chasse nocturne en solitaire (Voyage Astrale)
[NOUVEAU] L’équilibre
• Sommaire des Guides-Informations Générales •
La méditation pour la quête de l’animal
Méfie toi du loup qui dort… Les Shifts
Pourquoi tant de loups dans la communauté des personnes animales ?